C'est [la purgation des capucins] un remède pour ôter le superflu bien superflu |
SÉVIGNÉ
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29 juin 1689 |
superflu, ue |
Il faut distinguer trois choses, le nécessaire, le commode, le superflu. le nécessaire que la raison demande ; le commode que la sensualité recherche ; le superflu dont l'orgueil se pare et qui entretient le faste |
BOURDALOUE
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Pensées, t. II, p. 493 |
commode [1] |
Ton jargon allemand est superflu, te dis-je |
MOLIÈRE
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l'Ét. V, 7 |
jargon [1] |
Quoiqu'il est superflu de dire |
BUSSY-RABUTIN
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Hist. amour. des Gaules, t. I, p. 50 (éd. in-12). |
quoique |
Expulser le superflu de la boisson [uriner] |
MOLIÈRE
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Méd. mal. lui, III, 5 |
expulser |
En toute chose, rien de superflu |
ROUSSEAU
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Ém. II |
superflu, ue |
Vous ne vouliez pas me rendre un office superflu |
GUEZ DE BALZAC
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liv. VI, lett. 3 |
superflu, ue |
Un superflu qui me deviendrait pernicieux et nuisible par l'abus que j'en ferais |
BOURDALOUE
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ib. t. II, p. 77 |
abus |
Quand ils ne donnent point l'aumône de leur superflu |
PASCAL
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Prov. 9 |
aumône |
J'ôte le superflu, dit l'autre, et l'abattant, Le reste en profite d'autant |
LA FONTAINE
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Fabl. XII, 20 |
autant |
Les riches sont seulement dispensateurs de leur superflu |
PASCAL
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Prov. 12 |
dispensateur, trice |
Le superflu, chose très nécessaire, A réuni l'un et l'autre hémisphère |
VOLTAIRE
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le Mondain. |
nécessaire |
On refuse durement le nécessaire, on accorde aisément le superflu |
DUCLOS
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ib. |
refuser |
Le retranchement du bois superflu ne faisait que rendre les fruits meilleurs |
BOSSUET
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Hist. II, 12 |
retranchement |
Ce qui est superflu [dans une pièce de théâtre] est toujours mauvais |
VOLTAIRE
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Comm. Corn. Rem. Poly. v, 2 |
superflu, ue |
Le superflu devient avec le temps chose très nécessaire |
BUFFON
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Ess. arithm. mor. Oeuvr. t. x, p. 135 |
superflu, ue |
Supposons que l'esprit du gouvernement soit d'asseoir les taxes sur le superflu des richesses |
ROUSSEAU
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Écon. 3 |
asseoir |
Dieu ordonne que l'abondance donne des assignations aux nécessiteux sur le superflu des riches |
BOSSUET
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Serm. Sept. |
assignation |
Troïle est utile à ceux qui ont trop de bien ; il leur ôte l'embarras du superflu |
LA BRUYÈRE
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V |
embarras |
Par l'addition de l'étranger et du superflu, vous effacez souvent le propre et l'essentiel |
GUEZ DE BALZAC
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Socr. chrét. Disc. 7 |
étranger, ère [1] |
Mais quand elle [l'abeille] a le don de plaire, Ce superflu ne gâte rien |
VOLTAIRE
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Lett. à Cath. 4 |
gâter |
Il serait superflu de parler au long de la glorieuse naissance de cette princesse |
BOSSUET
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Reine d'Anglet. |
long, ongue |
Les sujets ne sont assurés du nécessaire que lorsque les princes s'interdisent le superflu |
DUCLOS
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Oeuvr. t. V, p. 52 |
nécessaire |
Il serait superflu de parler au long de la glorieuse naissance de cette princesse |
BOSSUET
|
Reine d'Anglet. |
parler [1] |
Ce que l'on garde pour relever sa condition ou celle de ses parents n'est pas appelé superflu |
PASCAL
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Réfut. de la rép. à la 12e lett. |
relever |
Le rude hiver des années dernières acheva de la dépouiller de ce qui lui restait de superflu |
BOSSUET
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Ann. de Gonz. |
rude |
Un rude hiver achève de dépouiller la princesse Anne de ce qui lui restait de superflu |
BOSSUET
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Anne de Gonz. |
superflu, ue |
Ces hommes sont quelquefois agités par un superflu de vie dont ils ne savent que faire |
STAËL
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Corinne, XIII, 1 |
superflu, ue |
Je m'étais amusé dans votre cour à expulser le superflu de la boisson |
MOLIÈRE
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Méd. malg. lui, III, 5 |
superflu, ue |
Les hommes veulent tout avoir, et ils se rendent malheureux par le désir du superflu |
FÉNELON
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Tél. v. |
superflu, ue |
Il est aussi atroce qu'absurde, de voir les uns regorger de superflu, et les autres manquer du nécessaire |
D'ALEMBERT
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Lett. au roi de Pr. 30 av. 1770 |
regorger |
Ô le bon temps que ce siècle de fer ! Le superflu, chose très nécessaire, A réuni l'un et l'autre hémisphère |
VOLTAIRE
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Mondain. |
superflu, ue |
Ils vivent du maïs ou des légumes qu'ils cultivent, et vendent le superflu de ces productions à leur indolent voisin |
RAYNAL
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Hist. phil. XVI, 8 |
indolent, ente |
S'expliquer avec un détail aussi superflu, c'est être lourd et pesant ; voilà le contraire de la finesse |
GENLIS
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Veillées du château t. I, p. 262, dans POUGENS |
lourd, ourde |
Le point principal n'est pas d'avoir du superflu en hommes, mais de rendre ce que nous en avons le moins malheureux qu'il est possible |
VOLTAIRE
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Dict. phil. Population. |
superflu, ue |
Le rude hiver des années dernières acheva de la dépouiller de ce qui lui restait de superflu.... et l'aumône lui apprenait à se retrancher tous les jours quelque chose de nouveau |
BOSSUET
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Anne de Gonz. |
dépouiller |
Vous connaissez vos crimes ; Il serait superflu de vous les reprocher |
VOLTAIRE
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Olymp. v, 6 |
superflu, ue |
Nos longs et lourds convois auraient appesanti notre marche ; il était plus à propos de vivre du pays ; on eût pu l'en dédommager ensuite, mais on fit le mal nécessaire et le mal superflu |
SÉGUR
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Hist. de Nap. III, 2 |
superflu, ue |
Pour le pourvoir de ce nécessaire qu'il [le pauvre] n'a pas, vous emploierez ce superflu que vous avez |
BOURDALOUE
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8e dim. après la Pentecôte, Dominic. t. III, p. 103 |
superflu, ue |
Dans les nécessités extraordinaires sa charité faisait de nouveaux efforts ; le rude hiver des années dernières [l'orateur parle en 1685] acheva de la dépouiller de ce qui lui restait de superflu |
BOSSUET
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Anne de Gonz. |
hiver |